Acceptez votre vérité (pratique numéro 4)

Cher Esprit Éveillé,

Cette pratique est très intéressante. 

Elle nous met réellement au défi.

Car bien souvent, au lieu de dire notre vérité, nous disons aux autres ce qu’ils veulent entendre.

C’est inévitable lorsqu’on souhaite être accepté.

Pire : cela fait tellement longtemps, que nous ne savons plus ce qui est vrai pour nous.

Alors, pour la première étape de cette pratique, je vous demanderai de dire

Je ne sais pas

Dites ces 4 petits mots au lieu d’inventer une histoire ou de dire aux autres ce qu’ils veulent entendre.

En disant « je ne sais pas », vous entamez le processus de découverte de soi.

Car vous allez vraiment vous demander ce qui est vrai pour vous dans cette situation.

Et pour la découvrir, voici comment faire : 

• Faites le calme en vous. Laissez passer le tourbillon de pensées et de sentiments contradictoires ;

• Autorisez-vous à vous détendre et à respirer. Vous laissez votre respiration ralentir votre esprit afin que les pensées soient plus espacées ;

• Soyez patient… et c’est seulement après un certain temps, que la vérité apparaît. Elle se présentera comme un doux murmure et non comme une donneuse d’ordre.

Et une fois que vous l’avez…

Ne la dites pas n’importe comment et n’importe quand

Il y a réellement un bon et un mauvais moment pour dire la vérité. 

Tout comme une bonne et une mauvaise manière.

Pour être sûr de ne pas vous tromper, voici quelques règles :

• Si l’autre n’écoute pas, est bouleversé, occupé à faire autre chose ou préoccupé, n’essayez pas de dire votre vérité. A la place, créez un espace détendu et sacré qui vous permettra de parler avec le coeur et d’être entendu ;

• Parlez gentiment et utilisez le « je » pour bien signaler qu’il s’agit de votre vérité et que vous n’attendez pas à ce qu’elle soit celle de l’autre. Et surtout, ne vous en servez pas pour incriminer l’autre ou pour vous excuser ;

• Demandez qu’on vous accepte et pas que l’0n soit d’accord avec vous. Il faut se rappeler que l’amour ne repose pas sur l’accord, mais sur l’acceptation et le respect mutuel ;
  
• Dire et entendre la vérité se suffisent à eux-mêmes. Rien d’autre n’a besoin d’être ajouté. Vous n’avez pas besoin de faire de commentaires ou de prendre des décisions. Ne demandez pas à l’autre de réagir, et ne réagissez pas non plus. Laissez simplement la pleine conscience s’installer. Vous pourrez en discuter plus tard, une fois votre vérité assimilée.

Et n’oubliez jamais, que c’est à double sens.

Alors :

• Ecoutez de manière à ce que les autres se sentent entendus et acceptés ;

• Ne jugez pas, ne critiquez pas, n’ajoutez pas votre grain de sable ;

• N’évaluez pas et ne proposez aucun retour sans sollicitation ;

• Vous n’êtes pas là pour commenter, alors ne racontez pas des morceaux de votre propre histoire ;
  
• Ne portez pas la casquette de juge.

Rappelez-vous : ce que vous pensez des autres ne les regarde pas du tout.

Vos jugements en disent plus long sur vous que sur quiconque.

Il est donc important de ne pas projeter vos jugements, vos blessures, vos croyances sur les autres.

En résumé, 

Soyez le témoin de la vérité

En étant le témoin, vous acceptez tel quel ce qui est vrai pour autrui.

Un peu comme si vous lui disiez : vous êtes bien comme vous êtes. 

Le témoin n’a aucun désir de changer ou de réparer.

Car la vérité fondamentale pour les autres et vous-même c’est que : 

Vous êtes déjà bien.

Il n’y a rien en vous qui manque ou qui soit cassé.

Vous n’avez pas besoin qu’on change vos habitudes.

Vous n’avez pas besoin d’être sauvé ou réparé.

C’est dans cet état d’esprit qu’il faut accepter

De ne pas être d’accord

C’est un immense signe de manque de confiance en soi que d’exiger des autres qu’ils aient la même expérience ou croyance que soi.

Insister d’être d’accord rend la vie rigide.

Cela détruit en plus la diversité et la spontanéité.

Il faut accepter que les gens sont différents.

Que nous ne sommes pas souvent d’accord, mais que c’est une bonne chose.

Le désaccord aboutit à la discussion et engendre le processus créatif.

Et c’est dans cette posture que vous allez vous approcher du langage de l’amour.

Car l’amour véritable ne laisse pas de place au jugement ou à la critique.

Il accepte, encourage, soutient, comprend et respecte.

Il élève l’autre, il ne le rabaisse pas 

L’amour ne repose pas sur l’accord. 

On peut ne pas être d’accord et aimer quand même la personne.

Mais ce n’est pas facile. Ce n’est pas dans la norme.

Beaucoup d’entre nous rejettent les autres, juste parce qu’ils ne nous ressemblent pas. 

Nous voulons que tout le monde soit comme nous : les mêmes apparences, comportements et croyances.

Dans le fond,

Nous aimons les autres, mais sous conditions 

Cet amour conditionnel met juste en lumière les différences qui nous menacent.

Il faut être brutalement honnête avec soi-même.

Pouvez-vous avoir une expérience, une croyance, une perspective différentes des autres et les aimer, les accepter quand même ?

Dans ce domaine, chacun de nous a du travail à faire.

Et c’est seulement après celui-ci que vous donnerez l’amour à tout le monde, sans condition. 

Aimer et liberté vont toujours de pair. Quand vous aimez vraiment, vous aimez librement sans condition.

Et c’est par la vérité que vous allez vous libérer.

Et j’entends bien toute la vérité.

Oui, je sais que certains ont une technique imparable lorsqu’il s’agit de la vérité…

Ils se réfugient dans les non-dits

Mais ce n’est pas une solution. 

Car ces non-dits peuvent faire dérailler une relation.

Pendant un temps, les masques heureux fonctionnent.

Mais au bout d’un moment, si la vérité n’est pas honorée comme partie intégrante, elle éclate brusquement, sans crier gare.

Et c’est là que les personnes sont blessées, abandonnées ou trahies.

Les vieilles blessures sont renforcées.

C’est ça le prix du déni.

C’est seulement dans la vérité que vous trouverez le bonheur.

En vous appliquant à être honnête et à dire votre vérité vous allez pouvoir :

• Apporter des ajustements à votre vie qui vous conviennent ;
  
• Renégocier ou revoir des engagements afin d’être sûr de pouvoir les tenir.

Et si vous tenez réellement à faire votre chemin de l’éveil posez-vous cette question tous les jours :

Est-ce que je dis ma vérité et est-ce que j’écoute la vérité des autres ?

Pour vous aider dans cette pratique et réflexion, voici le mandala du jour et ses caractéristiques :

Pendant votre semaine de pratique, n’hésitez pas à consulter votre Carte Spirituelle numéro 4 en cliquant ici.

Vous pouvez également échanger avec moi sur le groupe WhatsApp ou encore en laissant un commentaire ici.

N’ayez pas peur si les pratiques vous semblent difficiles à mettre en place, c’est que le processus de déconstruction est en marche.

Si votre engagement est réel, vous allez en voir les fruits.

Il faut persévérer et ne pas baisser les bras.

On se retrouve la semaine prochaine pour la 5ème pratique.