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Le monde d’aujourd’hui fonctionne souvent selon un principe simple

La quête quotidienne du plaisir

Nous essayons constamment d’éviter la souffrance

À l’instant où elle se manifeste, notre premier instinct est de la repousser, parfois même au prix de notre bien-être

Et c’est là une grave erreur car,

La souffrance est bénéfique

Avant d’aller plus loin, je me dois d’être clair, très clair.

Je ne vous invite pas à chercher ou à créer davantage de souffrance dans votre vie. 

Nous savons tous combien notre monde est déjà chargé en la matière

Je vous propose plutôt de voir comment les épreuves que vous vivez déjà peuvent être utilisées à votre avantage.

Cela peut sembler contradictoire, mais la souffrance a des aspects positifs.

Laissez-moi vous expliquer.

La souffrance peut nous aider à développer une compassion authentique envers tous les êtres humains. 

Cette compassion est un pilier fondamental de l’amour inconditionnel, et donc, du bonheur. 

Car notre propre expérience de la souffrance nous permet de mieux comprendre celle des autres, de voir la peur qui les motive souvent et d’éviter de les juger durement.

Je sais que ne pas craindre la souffrance peut être difficile.

Moi-même, je dois me le rappeler chaque jour

Alors je vais vous dire mon petit secret.

Pour m’aider, je pense au lotus.

Car cette magnifique fleur ne peut pas éclore sans boue

Et c’est de la même manière que votre bonheur s’épanouit souvent à travers vos difficultés. 

Votre souffrance est donc cette « boue » nécessaire à votre épanouissement personnel.

En apprivoisant la souffrance, vous prendrez conscience que

Votre souffrance est votre boussole interne

En examinant de près vos douleurs, vous découvrirez plus sur vous-même et sur ce qui vous perturbe réellement.

Car la souffrance et la peur sont toutes les deux mélangées 

Nous avons tous peur de souffrir.

Et nous souffrons parce que nous avons peur.

Pour apprivoiser la souffrance et en faire une expérience agréable, il faut toujours l’entourer de tendresse et l’écouter.

Pour y arriver, imaginez dans votre esprit

Un salon chaleureux, dans lequel vous vous sentez bien.

Il y a un canapé, des fauteuils, une petite table,

Quelques tableaux, des photos, et des boissons,

Et à vos côtés, il y a toujours la lumière de la pleine conscience, de l’amour et de la tendresse.

Dans ce salon, il y a également une porte, qui mène à une cave dans laquelle se trouve toutes vos graines de peur, de colère, de souffrance,…

Maintenant, quand vous avez l’occasion et le temps, posez-vous un instant.

Vérifiez bien que vos alliés – la pleine conscience, l’amour et la tendresse – sont bien présents avec vous

Puis, allez chercher au sous-sol, votre graine de la peur, et faites-la monter dans votre salon.

Au début, pour quelques secondes. Puis au fil des jours, vous pourrez la faire rester plus longtemps.

Lorsqu’elle est dans votre salon, parlez-lui, écoutez-la, étreignez-la, et faites-la baigner dans la lumière de la pleine conscience.

Puis faites-la redescendre à la cave, pour vous reposer.

En faisant ce petit exercice, vous évitez de la refouler et de l’enfermer dans les ténèbres de votre esprit, où son pouvoir ne fait que grandir

Vous vous entraînez à gérer votre peur et votre souffrance.

C’est comme pour un aliment dont vous n’aimez pas le goût. A petite dose chaque jour, vous finirez par moins le sentir.

Mais peut-être que comme moi, lorsque j’ai entamé ce travail, vous ne savez pas par où commencer.


Car vous n’arrivez pas à dire réellement de quoi vous avez peur.

Pour vous débloquer, je partage avec vous

Les 5 remémorations de Bouddha

Elles sont très simples, et en les disant à haute voix, je suis certain qu’elles résonneront en vous.

Pour savoir de quoi vous avez peur, après avoir invité la graine de la peur dans votre salon, vous pouvez lui dire :

Il est dans ma nature de vieillir. Je ne peux échapper à la vieillesse.

Il est dans ma nature d’être malade. Je ne peux échapper à la maladie.

Il est dans ma nature de mourir. Je ne peux échapper à la mort.

Tout ce qui m’est cher et tous ceux que j’aime, j’en serais séparé un jour. Je ne peux échapper au fait d’être un jour séparé d’eux. Je ne peux rien garder. Je suis venu ici les mains vides et je repartirai les mains vides.

J’hérite du fruit des actions de mon corps, de mes paroles et pensées. C’est la seule chose que je puisse emmener avec moi.

Pour ressentir si vous résonnez aux contemplations, chacune doit être suivie d’une respiration consciente.

Avec une pratique régulière, votre peur et votre souffrance deviendront vos amies, et leur emprise diminuera naturellement.

Et lorsque quelqu’un vous fera à nouveau souffrir, vous l’accueillerez en connaissance de cause, et vous saurez comment la traiter.

Car nous avons tous besoin d’amour et de bienveillance.

Et vous en premier.

Alors, ce ne sera peut-être pas facile dès le début.

Mais comme nous ne sommes pas prêts d’arrêter la souffrance du jour au lendemain, autant apprendre à l’accueillir et à la maîtriser du mieux que nous pouvons.

Car à la clé, c’est une vie paisible et remplie de bonheur qui vous attend.

2 commentaires

  • Habchi dit :

    C’est génial tout à fait d’accord
    Merci beaucoup
    À la prochaine

  • Jacqueline dit :

    super lettre qui correspond bien à mes expériences vécues car c’est dans la douleur sentimentale et lors de 2 cancers que j’ai reçu de grandes grâces de compréhension, compassion et amour inconditionnel. merci pour cet éclairage.

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